Difference between revisions of "Neptune, op.21"

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pour trois percussions et Système Temps-Réel (1991)
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Dernière pièce du cycle consacré aux interactions instruments/ordinateurs, Neptune,
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après Jupiter , Pluton et La Partition du Ciel et de l'Enfer propose une nouvelle forme
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de rapport entre musiciens et système électronique. Trois percussions ici se trouvent
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confrontées à un système interactif : deux vibraphones (équipés d'un système MIDI) et
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un marimba auxquels se joindra un tam-tam à la fin de l'oeuvre. Comme dans les
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oeuvres précédentes, mais beaucoup plus développée ici, l'idée repose sur un contrôle
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de la musique de synthèse effectué en temps-réèl par les instrumentistes. La musique
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électroacoustique n'est pas enregistrée mais modulée, variée, transformée par les
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instrumentistes au moment du concert. Les nombreux processus qui parcourrent
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instrumentistes. Les hauteurs, dynamiques et tempi se trouvent placés dans une
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situation de grande relativité qui dépend de la variété avec laquelle les musiciens
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interpretent cette partition. Il ne s'agit en aucun cas d'improvisation mais de capter les
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cette première section. Des séquences introduites par un duo de vibraphones
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développées par le procédé des matrices de Markov (permettant à la musique de
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s'engendrer elle-même à partir de ses propres composants) et soumises à différentes
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étant différente suivant les modes de jeu, celle des sons résultants de la transformation
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se trouvera amplifiée car elle est un conséquence du jeu instrumental. Ces modules
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électroniques ont également pour but de créer des pôles sonores favorisant l'opposition
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entre consonnances et dissonances.
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variée suivant l'interprétation des instrumentistes. Ainsi suivant le fait que l'un des
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toujours renouvellée. Peu à peu, le contrôle échappe aux musiciens et l'ordinateur
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réagit progressivement par rapport à ce qu'il produit lui-même. L'interactivité, jusque là
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partagée entre les musiciens et la machine est ici gérée de manière totalement interne
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par l'ordinateur qui achève la passacaille dans une texture de plus en plus rapide.
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d'un lointain hommage à Mikrophonie I de Stockhausen. Le son complexe du tam-tam
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se trouve découpé en très fines bandelettes sonores dont le vibraphone contrôle les
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éclairant l'autre.
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Initialement composée pour la machine 4X, Neptune est aujourd'hui jouée avec le
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Station d'Informatique de l'IRCAM. Miller Puckette a élaboré toute la partie logicielle,
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et Cort Lippe m'a assisté ans ce travail.Neptune est dédié à Vincent Bauer, Daniel
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Ciampolini et Michel Cerutti, tous trois percussionnistes à l'Ensemble
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InterContemporain qui en ont assurer la création en Juin 1991. Cete oeuvre est une
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commande des Amis du Centre Pompidou.
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Philippe Manoury - Paris Mars 1994 -
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Durée : 40 minutes.
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Editeur : Durand<br>
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Latest revision as of 12:23, 8 August 2018

Philippe Manoury


General Info

Year: 1991
Duration: c. 40:00
Difficulty: (see Ratings for explanation)
Publisher: Durand
Cost: Score and Parts - $0.00   |   Score Only - $0.00


Movements

I.
II.
III.
IV.


Instrumentation

Player I:
Player II:
Player III:

Electronics


Program Notes

NEPTUNE pour trois percussions et Système Temps-Réel (1991) Dernière pièce du cycle consacré aux interactions instruments/ordinateurs, Neptune, après Jupiter , Pluton et La Partition du Ciel et de l'Enfer propose une nouvelle forme de rapport entre musiciens et système électronique. Trois percussions ici se trouvent confrontées à un système interactif : deux vibraphones (équipés d'un système MIDI) et un marimba auxquels se joindra un tam-tam à la fin de l'oeuvre. Comme dans les oeuvres précédentes, mais beaucoup plus développée ici, l'idée repose sur un contrôle de la musique de synthèse effectué en temps-réèl par les instrumentistes. La musique électroacoustique n'est pas enregistrée mais modulée, variée, transformée par les instrumentistes au moment du concert. Les nombreux processus qui parcourrent l'oeuvre ne sont pas fixés à l'avance mais évoluent en fonction du jeu des instrumentistes. Les hauteurs, dynamiques et tempi se trouvent placés dans une situation de grande relativité qui dépend de la variété avec laquelle les musiciens interpretent cette partition. Il ne s'agit en aucun cas d'improvisation mais de capter les zônes de variabilité qui font le propre d'une interprétation. Le concept de partitions virtuelles , élaboré pour Pluton, trouve ici une extension plus large donnant une plus grande mobilité aux structures musicales. Il s'agit de faire réagir le discours musical lui-même aux impulsions donnés par les interprêtes. Ainsi le tempo d'une séquence sera fonction des dynamiques instrumentales, l'émergence d'un événement dépendra également d'un seuil dynamique etc... Il est possible de cette manière de déduire une transposition d'une dynamique, un tempo d'une hauteur, un geste d'une durée. En d'autres termes, les composants musicaux, jusqu'à présent traités isolément, se trouvent réunis dans une même catégorie les faisant réagir les uns par rapport aux autres. Cinq sections divisent cette pièce :

I- Introduit par un son de tam-tam échantilloné (le tam-tam interviendra à la fin mais sera souvent présent de manière virtuelle) une vaste période harmonique déduite des harmoniques d'un son fondamental de "la grave" sert de fondement de la pièce. C'est une confrontation entre les notions d'harmonie et de spectre sonore qui sert de base à cette première section. Des séquences introduites par un duo de vibraphones développées par le procédé des matrices de Markov (permettant à la musique de s'engendrer elle-même à partir de ses propres composants) et soumises à différentes phases de transformations (transpositions, ossatures rythmiques, compressions, dilatations etc...) viennent s'articuler autour de la trame harmonique etla moduler jusqu'à se confondre avec elle.

II- Une séquence plus virtuose se trouve confrontée à des événements virtuels. Ceux-çi n'émergent que lorsque les instrumentistes dépassent un certain seuil dynamique. Une polyphonie latente est donc en filigrane ne se présentant que suivant les accidents. "Accidents" comme lorsqu'on dit d'une route qu'elle est accidentée.

III- L'utilisation de différents modes de jeux (par exemple en jouant avec le manche des baguettes) sont transformés par des modules électronique. La qualité acoustique étant différente suivant les modes de jeu, celle des sons résultants de la transformation se trouvera amplifiée car elle est un conséquence du jeu instrumental. Ces modules électroniques ont également pour but de créer des pôles sonores favorisant l'opposition entre consonnances et dissonances.

IV- Une passacaille initiée aux claviers est reprise en boucle de manière toujours variée suivant l'interprétation des instrumentistes. Ainsi suivant le fait que l'un des musiciens joue piano ou forte, le tempo de la passacaille se trouve lent ou rapide, les séquences sont courtes ou longues. En retour les autres instrumentistes se callent sur les tempi donnés par la machine introduisant une variété de superpositions rythmiques toujours renouvellée. Peu à peu, le contrôle échappe aux musiciens et l'ordinateur réagit progressivement par rapport à ce qu'il produit lui-même. L'interactivité, jusque là partagée entre les musiciens et la machine est ici gérée de manière totalement interne par l'ordinateur qui achève la passacaille dans une texture de plus en plus rapide. V- Le tam-tam fait son entrée et se trouve modulée par un système de filtres. Il s'agit d'un lointain hommage à Mikrophonie I de Stockhausen. Le son complexe du tam-tam se trouve découpé en très fines bandelettes sonores dont le vibraphone contrôle les transpositions. Ainsi instruments à sons indéterminé et déterminés se rejoignent, l'un éclairant l'autre.

Initialement composée pour la machine 4X, Neptune est aujourd'hui jouée avec le Station d'Informatique de l'IRCAM. Miller Puckette a élaboré toute la partie logicielle, et Cort Lippe m'a assisté ans ce travail.Neptune est dédié à Vincent Bauer, Daniel Ciampolini et Michel Cerutti, tous trois percussionnistes à l'Ensemble InterContemporain qui en ont assurer la création en Juin 1991. Cete oeuvre est une commande des Amis du Centre Pompidou.

Philippe Manoury - Paris Mars 1994 -

Durée : 40 minutes.

Editeur : Durand
Philippe Manoury[1]

Review

Errata

Awards

Commercial Discography

Online Recordings

Recent Performances

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Works for Percussion by this Composer

Last - Marimba, Bass Clarinet
Le livre des claviersVibraphone
Le Livre des Claviers: les SixxensPercussion Sextet
Neptune, op.21Percussion Trio; with Electronics



Additional Resources



References